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Julien a 31 ans et est originaire de Saint-Malo en Bretagne. Il a suivi un master en sciences humaines et sociales à Paris et a exercé plusieurs emplois en tant que contractuel au sein du ministère des affaires étrangères dont celui de chargé administratif des passeports diplomatiques.
Il intégre le Cefil le 1er octobre 2023 après sa réussite au concours externe de contrôleur de l’Insee.
Il connaissait déjà les lieux car il a fréquenté le Cefil un an plus tôt en tant qu’élève de la classe prépa talents (CPT).

Pourquoi as-tu choisi de travailler à l'Insee ?

Un peu par hasard ! Je me suis inscrit à Pôle emploi et ai reçu de leur part un mail de publicité pour la classe prépa talents (CPT) de l’Insee.
J’ignorais totalement le programme de la CPT ; j’ai donc lu la plaquette informative jointe au mail et je suis allé sur le site internet du Cefil ainsi que sur celui de l’Insee.
J’ai trouvé la nature des épreuves du concours et j’ai lu la présentation du métier de contrôleur. De suite, j’ai pensé que j’avais envie de faire ça, que j’avais absolument envie de faire ça !
Cela correspondait à l’idée que je m’étais fait, dès le lycée, d’un environnement de travail que je pourrais apprécier et cela faisait sens avec mon parcours en sciences humaines et sociales.

Peux-tu nous dire un mot sur la classe prépa talents (CPT) ?

L’entretien Zoom d’une vingtaine de minutes pour mon admission à la CPT a confirmé mon envie d’intégrer la CPT.
J’ai eu une réponse positive assez vite et à l’automne 2022, j’ai intégré le programme à Libourne.
Le fait d’être logé gratuitement est vraiment un plus pour des gens qui hésiteraient pour des raisons pécuniaires.
La formation de la CPT est vraiment accessible et si on veut se donner les moyens de réussir ce concours, on est dans l’environnement parfait pour y arriver !
Dans mon cas, cela m’a permis de « remonter la pente » des mathématiques qui était mon point faible.
Au final, j’ai même bien aimé faire des maths !

On est dans un environnement super, on est extrêmement choyé et la formation est vraiment intéressante.
Comme j’ai fait la CPT, j’ai eu un peu de redites, avec des cours, des notions notamment sur l’environnement institutionnel de l’Insee, le métier de contrôleur… mais ce n’est pas un souci ! Plus on répète, plus ça rentre !
Les cours sont de qualité dans des matières comme les mathématiques, la statistique, le coeur de métier, les logiciels de type R pour le code.
On a aussi des cours magistraux en amphi donnés par des agents Insee ou d’ailleurs. Ils nous expliquent leurs métiers, ils nous communiquent leur savoir-être, leur savoir-faire et ça c’est un privilège et c’est extrêmement intéressant.

J’aime beaucoup tout ce qui touche aux études démographiques et aux zonages démographiques.
Le projet PACT (projet analyse concertée de tableaux) a été pour moi une révélation et j’ai trouvé l’exercice extrêmement intéressant.
Si je résume, le projet consiste à étudier par groupes de 3 ou 4 stagiaires des graphiques avec des données démographiques portant sur une région. L’objectif est de produire une étude, département par département, avec la même méthodologie, pour étudier la variation de la population. Mon groupe a travaillé sur la région PACA, et on a dû se répartir les départements de la région.
J’ai trouvé ça très concret, on est de suite dans le bain et c’est quelque chose qu’on peut assez vite faire en tant que contrôleur.
J’ai beaucoup aimé cette expérience !

Il n’y a pas de matière que je n’aime pas, par contre, il y a des matières dans lesquelles j’ai un peu plus de difficultés.
Ceci dit, je pense que je m‘améliore. Ma première expérience de codage en R, par exemple, a été assez difficile !
J’ai intégré que je ne serai jamais un grand codeur informatique, mais j’ai compris comment m’en sortir et au final, ce n’est pas si compliqué que ça…

Comment trouves-tu l'ambiance au Cefil ?

Nous sommes une promotion de 50 et il y règne une très bonne ambiance.
J’ai l’impression d’être avec 49 copains/copines, un peu comme si j’étais retourné à la Fac.
C’est vraiment très très chouette et le fait de vivre ensemble, en communauté, ça pousse à intégrer une forme de famille de substitution et ça c’est vraiment pas mal.
Il y a énormément de solidarité entre stagiaires. Les stagiaires qui ont des facilités dans certaines matières vont immédiatement proposer une assistance ou un conseil à un ou une collègue qui est en difficulté.
Et on s’aide les uns les autres très facilement, ça fonctionne !
On a aussi des formateurs et du personnel encadrant qui sont extrêmement bienveillants et avec lesquels on a des activités de type pot d’accueil, journée d’intégration…
Enfin, tout est fait pour qu’on se sente bien !

Peux-tu nous parler de l'association des Cefiliens ?

L’association des Cefiliens, c’est un peu comme un bureau étudiant qui organise la vie des stagiaires en dehors de la formation.
Je l’ai découverte l’an dernier lorsque je suivais la CPT et j’ai vu à quel point c’était important pour les gens d’avoir des choses à faire ensemble quand on est de passage dans une ville et sans famille.
C’est donc tout naturellement que j’ai intégré le bureau de l’asso. J’ai été élu président sans doute grâce au fait que j’ai suivi la CPT et qu’il y a comme une transmission.
Nous sommes une douzaine de personnes pour organiser des événements.
Nous avons notamment organisé le repas de Noël, nous faisons du sport ensemble, nous offrons des places de cinéma subventionnées, nous avons fait des sorties culturelles, nous sommes allés dans un vignoble déguster du vin et on fera encore beaucoup d’autres choses jusqu’à mars.

Quel est ton avis sur l'hébergement et sur la ville de Libourne ?

On dispose d’un hébergement à titre gratuit avec tout ce qu’il faut : une chambre avec un espace cuisine qui, certes s’il est petit, est compensé par des salles communes et une cuisine commune bien équipée. Les chambres sont équipées de salles de bain et de toilettes qui sont très bien.
C’est un vrai privilège !

Quant à Libourne, c’est une petite ville de province avec tout ce que cela implique, un charme provincial avec un joli marché, plein de petits commerces et une tranquillité qui sont assez profitables.
On peut parfois se languir de nos grandes villes si on a l’habitude d’y vivre parce qu’il n’y a pas tant d’activités que cela.
C’est pour cela que l’association est très importante.
Il y a moyen de bien vivre à Libourne.

Le mot de la fin ?

Au final, quand je partirai au mois de mars, j’aurais quasiment passé un an à Libourne.
Cela aura été extrêmement formateur pour moi et surtout, j’ai fait de belles rencontres !
Que ce soient mes camarades avec qui j’ai fait la CPT ou les stagiaires B6, j’ai rencontré des collègues et des amis que je garderai toute ma vie, au moins toute ma carrière professionnelle.
C’est extrêmement important de créer du lien avec ses collègues et le cadre au Cefil est parfait pour ça !